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SEGA HARDlight migre vers MongoDB Atlas pour simplifier ses opérations et améliorer l’expérience de ses millions de gamers mobiles.
C’est en juin 91 que Sonic, le plus célèbre des hérissons, se lançait dans sa première course-poursuite sur nos écrans 2D pixélisés. Des consoles statiques de 1991 aux plateformes mobiles et de réalité virtuelle d’aujourd’hui, en passant par les jeux PC en ligne des années 2000, le gaming a parcouru un long chemin. Or, chose étonnante, l’infrastructure sous-jacente n’a pour sa part pas vraiment évolué au cours de ces 25 dernières années. Concrètement, elle s’articule toujours autour de bases de données relationnelles. Mais, face au besoin toujours croissant de scalabilité, de flexibilité et de créativité, les choses sont en train de changer rapidement dans l’univers du gaming. En précurseur de ce changement, SEGA HARDlight s’est converti à la culture DevOps et mise sur le service Cloud MongoDB Atlas pour offrir à ses clients une expérience de gaming à la hauteur de ses ambitions.
Des icônes sur mobiles
SEGA HARDlight est le studio de développement des jeux mobiles de SEGA – un nom qui vous dit certainement quelque chose. Basée à Royal Leamington Spa, en Angleterre, SEGA HARDlight est connue pour avoir ressuscité le petit hérisson bleu sur écran mobile. Parallèlement aux jeux Sonic, HARDlight gère le développement et l’exploitation d’autres titres célèbres comme «Crazy Taxi: City Rush» et «Kingdom Conquest: Dark Empire».
Sonic Dash
Les premières versions des jeux mobiles comme Sonic Jump et Sonic Dash n’exigeaient aucune connexion Internet et n’intégraient aucune fonctionnalité serveur. Leur architecture relativement statique permettait aux développeurs d’exploiter une « stack » technologique interne basée sur Java et MySQL, le tout hébergé dans le data center de SEGA HARDlight.
À chaque nouvelle version, les serveurs faisaient l’objet de stress tests jusqu’à leur point de rupture. Les ressources étaient ensuite provisionnées en fonction du point de défaillance acceptable. Or, non seulement une telle approche limitait les fonctionnalités applicatives, mais elle entraînait aussi des pannes à répétition lorsque les seuils de saturation étaient atteints. Alors que la « sonicmania » semblait à nouveau s’installer et que les nouvelles fonctionnalités en ligne se multipliaient, la « stack » traditionnelle commençait à craqueler.
Une adoption massive, des pics de trafic
Les jeux mobiles suivent un modèle très intéressant. En général, les joueurs affluent en masse à la sortie d’une nouvelle version. Ils se comptent même parfois par millions en quelques jours, voire quelques heures, pour les jeux blockbusters. Ensuite, après la ruée initiale, les affluences retombent vite pour se stabiliser aux seuls vrais fans du jeu. Côté infrastructure, ces pics de trafic sont un vrai casse-tête.
Une scalabilité supersonique
Pour SEGA HARDlight, il était clair que les fonctionnalités en ligne étaient appelées à se multiplier et les pics de trafic à s’accentuer. Côté architecture de la base, la structure des données spécifiques aux comptes joueurs entrait mal dans le schéma lignes-colonnes des bases de données relationnelles. Pour remédier à ces problèmes, l’équipe s’est mise en quête d’alternatives. Elle s’est d’abord penchée sur les bases de données Cassandra et Couchbase. Or, l’une comme l’autre se révélaient trop complexes à gérer et n’offraient pas le support nécessaire pour permettre à l’entreprise d’honorer ses engagements SLA. Les ingénieurs HARDlight se sont donc tournés vers MongoDB Atlas, le service DBaaS de MongoDB.
S’en est alors suivi une batterie de tests sur différents critères (coûts, maintenance, monitoring, sauvegarde, etc.). Pour l’équipe HARDlight, il ne faisait aucun doute que la solution MongoDB offrait la scalabilité et la flexibilité nécessaires au traitement non-stop de gros volumes de données. Toutefois, elle devait aussi s’assurer de son efficacité au niveau opérationnel.
Grâce aux outils MongoDB Atlas, un seul binôme DevOps a suffi à traiter et exécuter des jeux pour des millions de gamers. Pour la maintenance, les mises à jour et les sauvegardes, MongoDB s’occupe de tout. La fonction de sauvegarde et de restauration PITR, qui permet de revenir à un point antérieur précis en un seul clic, a d’ailleurs été un facteur de choix décisif pour HARDlight. Avec MongoDB Atlas sous AWS, SEGA HARDlight avait donc toutes les cartes en main pour offrir aux gamers la scalabilité nécessaire aux niveaux de jeu les plus élevés.
« Chez HARDlight, nous avons à cœur de trouver les outils taillés pour nos exigences. Nous savions qu’une base de données orientée document et à scalabilité horizontale constituait la solution idéale pour les jeux basés sur des comptes joueurs, » explique Yordan Gyurchev.
« La capacité de créer une solution hautement scalable pour un trafic ultra-dense repose sur la maîtrise des plus petits détails. Pour y parvenir, les ingénieurs doivent normalement se concentrer sur divers éléments. Avec MongoDB Atlas et le support MongoDB, nous prenons un gros raccourci. Si nous devions gérer cela en interne, nous serions obligés de nous en remettre entièrement aux seules compétences de notre expert en bases de données. Or, désormais nous avons accès à une mine de connaissances, d’expertise et de technologies de pointe. »
Sonic Forces
Kingdom Conquest: Dark Empire, a été le premier jeu HARDlight lancé sur MongoDB. Pour cette première expérience, tout s’est déroulé sans accroc. Fin 2017, ce fut au tour de Sonic Forces: Speed Battle de débarquer sur mobile. Très gourmande en ressources, cette application « always-on » permet une connexion non-stop à Internet et aux classements en direct. En arrière-plan, Sonic Forces dispose d’un cluster à 3 shards sur MongoDB Atlas, capable de monter rapidement en capacité pour traiter les charges complexes de millions de gamers engagés dans la course. La base de données s’est montrée remarquablement stable, avec des temps de latence très bas et aucune interruption de service. Au final, ce lancement s’est opéré en toute sérénité, avec une équipe DevOps aux anges et des gamers on ne peut plus enthousiastes.
Et Yordan Gyurchev de conclure : « Avec MySQL, le back-end des bases de données n’était réellement au point qu’au bout de plusieurs versions de jeux. Avec MongoDB Atlas, nous avons réussi du premier coup. Ce n’est pas un mince exploit. »
Tout comme les plateformes de jeu se sont transformées au fil du temps, les bases de données se devaient elles aussi d’évoluer et de s’adapter. Aujourd’hui, SEGA HARDlight fait confiance à MongoDB Atlas pour tous ses nouveaux jeux lancés en ligne. Opérations, gestion, montées en charge... MongoDB Atlas s’occupe de tout pour permettre aux équipes HARDlight de recentrer leurs efforts sur le développement et l’exploitation des jeux les plus emblématiques de la planète gaming – en toute sérénité.